De la musique classique, du jazz, mais aussi des musiques traditionnelles (japonaise, pygmée, gabonaise, etc.), Hélios Azoulay ramasse en quelque sorte les débris, les arrange à son goût pour envisager l’Histoire non comme une succession rigoureuse de faits qui s’enchaînent logiquement, mais au contraire comme une enthousiasmante lecture transversale et décomplexée. La musique là où on ne l’attend pas (en prison, dans les camps de concentration…), la musique silencieuse, la musique et l’espionnage, les instruments musicaux maltraités: ce sont mille histoires et faits qui se répondent, dialoguent ou se télescopent. Tout s’entrechoque!


